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Catherine Morin

Catherine Morin est née en 1962.
Elle est sculptrice figurative.
Après une formation centrée sur les métiers de la relation et de l'accompagnement humain, notamment sur le développement du corps et de la voix, Catherine Morin s'est tournée vers la sculpture.

Son travail cherche à exprimer la vie, à célébrer la vie.
Elle s'intéresse aux émotions, à tout ce qui exprime la singularité d'une présence, à tout ce qui se ressent mais qui est si souvent difficile à mettre en mots.

Elle cherche à approcher à chaque nouvelle sculpture quelque chose d'essentiel pour chacun de nous, de vrai. À la fois singulier et universel.
« Je crois que je passe mon temps à traverser la vie et à m'imprégner des interactions humaines en attendant de voir surgir un moment magique où s'exprime chez l'autre une vérité, une simplicité quelque chose de beau et de magnifiquement humain.

Face à l'argile, je tente d'aller à la recherche de cette sensation et de la façon dont elle a traversé ce corps. J'essaye d'aller à l'essentiel et de laisser mon travail "ouvert".
J'aime que les choses soient suggérées.

Je cherche à exprimer cette vie par des points, des lignes, des volumes qui se répondent. Car c'est ça aussi qui, je crois, définit une sculpture. Un agencement subtil de volumes et de plans dans l'espace qui donne envie de voir ce qu'il y a de l'autre côté... »
THÈMES

Catherine Morin travaille sur le thème de l'enfance.
« L'enfance me touche. Car, dans le jeu, les enfants sont vrais. Comme s'il n'y avait pas de distance. Il y a une entièreté dans le jeu des enfants. Ils sont emplis totalement et les émotions sont à fleur de peau. Il n'y a plus qu'à les cueillir ».

Elle travaille également sur la féminité, sur l'équilibre entre force et fragilité.
Elle réalise de nombreux portraits.

MATERIAUX

« Je travaille la terre. J'aime sa sensibilité, sa plasticité, la magie de pouvoir essayer de donner vie à l'argile, de sentir sous mes doigts la matière qui prend forme et qui, parfois, révèle avec justesse une part de soi.
Je réalise ensuite un plâtre puis un bronze.
La lumière glisse sur le bronze et permet de révéler les volumes ».
« Je travaille avec des modèles vivants.
Je ne me lasse pas de contempler la beauté d'une ligne, la délicatesse de la courbe d'une nuque, la finesse d'une cheville , la force d'un bassin, l'expressivité de la ligne d'un nez, la puissance d'un genou ».


ACTUALITES

Elle expose au Salon des artistes français au Grand Palais (Paris) où elle a obtenu le prix Michel Dimon en 2019.
Elle expose au Salon national des Beaux-Arts au Carrousel du Louvre et à la galerie du Vert-Galant à Paris.
Elle est sociétaire de la Fondation Taylor.

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